Le groupe qui a travaillé sur les thèmes des mobilités, de l’espace public et de l’environnement comprenait 5 personnes.
Nous avions un lycéen dans le groupe, il nous a parlé de la longueur des trajets en bus pour rejoindre Orléans, et de la contrainte forte pour rejoindre l’arrêt du bus « Express ». Effectivement, l’accès et le stationnement à cet arrêt, très pratique pour rejoindre la métropole ou en revenir en un temps raisonnable, est assez difficile.
Un problème pour tout le groupe est celui des « transferts » quand il faut rejoindre un endroit précis, par exemple un arrêt de bus distant, ou bien encore la Maison Médicale. La nécessité d’avoir des navettes entre le centre-ville et l’arrêt du bus Express semble évidente. Il faut sans doute compléter par un moyen plus flexible du type « auto-stop du 21° siècle ».
Connexions
Ce moyen pourrait être « Rezopouce », qui permet de mettre en relation rapide des personnes demandeuses avec celles qui peuvent offrir un trajet. Nous avons évoqué la possibilité de l’ouvrir aux personnes démunies de smartphones en équipant des arrêts d’un bouton d’appel. Il faudrait vérifier si cela est possible (le réseau nécessite un enregistrement qui assure la sécurité en identifiant les personnes transporteuses/transportées). Rezopouce affiche un record de 13 secondes pour une prise en charge, et moins de 10 minutes 9 fois sur 10!
Une amélioration pourrait aussi être de négocier un arrêt du bus « Express » près de l’aire de covoiturage de Chateauneuf. Si l’on y dispose un abri pour les vélos et que des pistes cyclables sécurisées y mènent c’est encore mieux. Cet abri pourrait même porter des panneaux solaires pour recharger des batteries (ou simplement pour un éclairage de nuit).
Concernant les transports en commun, et en attendant le retour du train, le problème des horaires de bus parfois peu adaptés quand on rentre de voyage a été soulevé, il faut sans doute réfléchir à des fréquences plus adaptées.
Encombrements et pédagogie
Les rues encombrées posent un problème à beaucoup. Cela vient des camions (trop de camions en ville de l’avis général, et trafic important de tracteurs sur certains axes pour du transport de marchandises), mais aussi des automobilistes non respectueux·ses (stationnement sur chaussée à certains endroits, encombrement des trottoirs à d’autres).
La difficulté, de l’avis commun, est de ne pas stigmatiser, mais d’inciter les conducteur·rice·s à faire preuve de civisme, ceci d’autant plus que nous sommes pour la plupart alternativement piéton·ne, automobiliste ou cycliste.
Nous avons aussi parlé de la possibilité de changer les messages de radars « pédagogiques ». Par exemple des messages plus humoristiques comme « vous roulez trop vite, vous aller gagner un ralentisseur ». Des messages de sensibilisation seraient sans doute utiles, pour expliquer les conséquences des incivilités.